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 Les Enfants du bon Dieu d'Antoine Blondin

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LP de Savy
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MessageSujet: Les Enfants du bon Dieu d'Antoine Blondin   Les Enfants du bon Dieu d'Antoine Blondin Icon_minitimeSam 11 Aoû 2007 - 16:42

Antoine Blondin sans confessions

B. M., Le Figaro, 28 juin 2007.

Les Enfants du bon Dieu d'Antoine Blondin La Table Ronde/La Petite Vermillon, 257 p., 8,50 €.


La publication. Publiés en 1952, Les Enfants du bon Dieu furent écrits en moins d'un mois. Couronné par le prix des Deux Magots 1949 dès son premier livre (L'Europe buissonnière), Antoine Blondin (1922-1991) fit sensation avec sa manière désinvolte d'aborder la guerre alors qu'il avait passé deux ans au STO en Allemagne nazie. Encouragé par un article favorable de Marcel Aymé, le romancier publia son deuxième livre à La Table ronde, sous la direction de Roland Laudenbach. Comme Blondin avait pour amis Roger Nimier, Jacques Laurent et Michel Déon, tous de droite quand il fallait être communiste pour être à la mode, les quatre écrivains, qui opposaient l'amitié, le style et l'honneur au terrorisme intellectuel, furent baptisés « les Hussards » par Bernard Frank. Ce nouveau volet de l'autobiographie à peine masquée de Blondin se prolongea ensuite dans L'Humeur vagabonde, Un singe en hiver et Monsieur Jadis. En 1968, Michel Audiard s'inspira de l'exergue du livre de Blondin pour titrer son film Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.


Le Livre. Ce roman met en scène les aventures d'un professeur d'histoire, Sébastien Perrin, qui épouse une jeune bourgeoise d'origine slave, Sophie Rostopchine, dès qu'il revient du STO. Pour le narrateur, l'école et le mariage correspondent vite à une double prison dont il est à la fois le prisonnier et le geôlier. L'enseignant jette en pâture à ses élèves la Restauration et la monarchie de Juillet pour mieux les faire décoller en montgolfière avec Gambetta, la veille de l'Ascension. Il a hâte de raconter la bataille de la Marne, car ainsi l'histoire devient leur histoire immédiate. Claires et élégantes, toutes les observations qui sonnent si justes sont servies par une langue à la fois classique et pleine de trouvailles. Une impeccable écriture à l'imparfait du subjectif.
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