Frédéric Beigbeder est l'invité du magazine Muze (juin 2005). Il évoque "une sorte de néoclassicisme postbalzacien" :
"C'est du réalisme, le désir de s'emparer du décor contemporain, de montrer comment marchent les rouages d'une société. Dans les années 1950, on a assisté à la destruction du roman balzacien avec le nouveau roman. Pendant que, en France, on passait des pages à décrire des savonnettes et des poignées de portes, en Amérique, ils parlaient du Viêt-nam. Les Américains revendiquaient leur filiation avec Balzac, Zola. Moi, je suis influencé par les écrivains américains, donc indirectement par Balzac."
Autre extrait :
"Si tu n'as rien lu, tu ne sais pas écrire. Il faut avoir passé des nuits à tout lire, et pas seulement des classiques, mais aussi ce qui se fait aujourd'hui."